N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2008-11-25

57 pieds sous, et sur terre

1. Quelle heure est-il ?
Quatrième temps : « qui englobe présent, passé et avenir. C'est de ce temps-là que les humanoïdes ne veulent pas. Et la poésie se veut dans ce temps-là de façon plus ou moins fulgurante. »
2. Prénom ?
Ça dépend. Karl, en partie.
3. Ton anniversaire ?
Le 29 mars 1976, il paraît. Civilement. (Calendrier chrétien.)
4. Age ?
Quatrième temps.
6. Tatouages ?
Ma peau.
7. As-tu déjà été amoureux (se) ?
Bien bête, alors.
8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ?
Je doute que ce fût la vraie cause.
9. Taille ?
Géant.
10. Café ou thé ?
Ça dépendra.
11. Tasse ou mug ?
Fontaine.
12. Numéro(s) préféré(s)
Aucun sens l'un sans les autres.
13. Couleur des cheveux ?
Naturelle.
14. Couleur des yeux ?
Organique, donc infiniment complexe.
15. As-tu déjà eu une fracture ?
Oui.
16. As-tu déjà eu un accident de voiture ?
Oui.
17. Type de musique préférée ?
Tout « ce qui me chante. »
18. Fleur ?
Les mauvaises herbes.
19. Sujet de conversation détesté ?
Ça dépend avec qui.
21. Fast food préféré ?
Chez moi.
22. Problème ?
La médiocrité de la masse-humanité.
23. Couleur préférée ?
Ça dépend — des autres couleurs associées, notamment. Ou alors disons : jaune blonde, comme des cheveux...
24. Comment vois-tu l'avenir ?
Je le vis, un peu.
25. Des animaux à la maison ?
Oui, moi. (Et des ami(e)s de passage.)
26. Lequel de tes amis vit le plus loin ?
Les amis morts (auteurs), ou inconnus.
27. Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ?
...
28. Qui sera le plus long ?
...
29. Amis spéciaux ?
Ceux que je ne connais pas personnellement.
30. Que changerais-tu dans ta vie ?
Ne pas exister.
31. As-tu un ordi?
La preuve, je réponds de chez moi.
32. CD préférés ?
Les CD vierges, gravés par moi, pour partager ce qu'il faut.
33. La première chose à laquelle tu penses quand tu te réveilles ?
Une infinité de choses, différentes à chaque fois.
34. Comment vois-tu l'Amour ?
Sans majuscule, déjà.
Et je le vois pas, je le fais. À ma manière.
35. Quelque chose que tu as toujours avec toi et que tu n'as jamais quitté ?
Mon corps.
36. Qu'y a t'il sur ton mur ?
(« Qu'y a-t-il », déjà, bande d'ânes alphabêtes !)
36bis. Qu'y a-t-il sur ton mur ?
Une fenêtre.
37. Qu'y a t'il sous ton lit ?
Ses pieds.
38. Ecris quelque chose à la personne qui t'a envoyé ce mail.
Je suis en train...
39. Nomme la personne qui ne te répondra sûrement pas.
Jamais sûr de rien. Et quand je peux éviter la délation...
40. Celle dont tu es sûr qu'elle te répondra.
Jamais sûr de rien.
41. Qui aimerais-tu voir répondre ?
Ma webcam n'est pas allumée.
42. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas ?
Je dis à peu près ce que j'ai à dire. (Dans le presque vide, certes.)
43. Sport favori ?
L'activité quotidienne, censément sensément physique.
44. Timide ou extraverti ?
Les deux, mon capitaine.
45.Ton surnom ?
Plusieurs.
46. Langues parlées ?
Le français, l'allemand, l'anglais, l'espagnol, l'italien, le russe, l'arabe...
47. Un mot, une expression, que tu aimes ?
Salope.
48. Un coucou à quelqu'un en particulier ?
À nord-express, ce génie encore inconnu.
49. Aimerais-tu qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire ?
Quelle blague !
50. Qu'est-ce que tu voudrais pour ton anniversaire ?
Lequel ?
52. Sucré ou salé ?
Les deux, bien sûr.
53. Lieu favori ?
Dans mes pompes, juste au centre.
54. Citation favorite ?
Des milliers. Lire nord-express, déjà, pour résumer.
55. Bière ou vin ?
Selon l'envie.
57. Un piercing ?
Anciennement aux os de la cheville droite.

(merci à karl)

cf. tu charles, karl !

que tout p(o)ète

Le poète est toujours en danger. La poésie, c'est la guerre. C'est la guerre physique.
(P.S.)
Oui, car la question est très physique. Vous savez, aujourd'hui il y a beaucoup de poésie, beaucoup de poèmes... Tout le problème est de savoir s'il y a stratégie de guerre ou pas. Les poètes se contentent de ce qu'on leur donne... C'est la servitude volontaire, il n'y a pas d'autres mots. Sans parler du masochisme, ce qui revient au même. (...) Les poètes ne se battent pas. Il faut se battre. Les poètes aujourd'hui sont paresseux. Avec pas grand-chose. Ils manquent d'ambition. Je répète : je parle de servitude volontaire. Le bon esclave d'aujourd'hui milite, d'une certaine façon, pour sa marginalisation. Le système est fortement organisé, il sait très bien ce dont l'esclave volontaire va se contenter... Alors on appelle ça des poètes. Moi j'appelle ça des esclaves de la marchandise...
(P.S.)