N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2009-11-16

mys-tère

Toutes les réponses à nos questions reposent dans la seule Observation, aboutie.
(o.K.)

La difficulté n'est pas, pour ainsi dire, de trouver la solution, mais de reconnaître la solution dans ce qui a l'air d'en être seulement la prémisse. [Cette difficulté] tient, je crois, à ce que nous attendons à tort une explication alors qu'une description constitue la solution de la difficulté, pour peu que nous lui donnions sa juste place, que nous nous arrêtions à elle, sans chercher à la dépasser. C'est cela qui est difficile : s'arrêter.
(L.W.)

s'injustifier

J’avais primitivement l’intention de répondre à de nombreuses critiques, et, en même temps, d’expliquer quelques questions très simples, totalement obscurcies par la lumière moderne (...) ; mais j’ai eu l’imprudence de lire ce matin quelques feuilles publiques ; soudain, une indolence, du poids de vingt atmosphères, s’est abattue sur moi, et je me suis arrêté devant l’épouvantable inutilité d’expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit. Ceux qui savent me devinent, et pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre, j’amoncèlerais sans fruit les explications.
(C.B.)

Chercher à se justifier c'est (dé)faillir en autorité.
(o.K.)

En effet, l'autorité traditionnelle se définissait par opposition à la fois à la contrainte par force et à la persuasion par arguments. Elle n'était pas l'autoritarisme car « là où la force est employée, l'autorité proprement dite a échoué ». Elle n'avait pas non plus besoin de se justifier. Dès lors, si nous confondons aujourd'hui autorité et violence, et croyons que l'autorité peut être discutée, c'est que nous avons oublié ce qu'elle est.
(H.A.)

cf. livre à vous
cf. le fin du fin

compris c'est compris

(...) je me suis arrêté devant l’épouvantable inutilité d’expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit. Ceux qui savent me devinent, et pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre, j’amoncèlerais sans fruit les explications.
(C.B.)

Finalement, personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on n'a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre.
(F.N. - EH 3§1)

Pour être radical, je dirais que : comprendre vraiment, c'est avoir déjà compris. (De même, léo ferré qui rétorquait à brassens « quand l'amour "s'en va", [c'est qu']il est déjà parti ».) Autrement dit, on ne peut espérer être « vraiment » compris par quelqu'un que lorsque celui-ci est déjà, de lui-même au point, sinon au moins sur le point de comprendre.
(o.K.)

Qui ne comprend pas n'a tout simplement pas (encore) assez vécu, qualitativement. (N'a pas vécu ce qu'il faut, ce qu'il faudrait – pour comprendre.)
(o.K.)

La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. (A.E.)

cf. à l'intellecteur parfait
cf. dès lors : niet
cf. de la lecture sans lecture à l'écriture sans écriture
cf. comprendre un peu / beaucoup / passionnément, sans comprendre