N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2010-05-07

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C'est ce qui a généré tant de crises, d'incompréhensions... C'est ce dont j'aurais voulu te parler, d'ailleurs. Des différentes intelligences. Non pas directement supérieures ni inférieures, mais déjà différentes. Voilà pourquoi on aurait parlé d'animaux, etc.
(O.K.)

[Article] que j'ai pas encore lu entièrement, mais qui recoupe franchement une réflexion que je développe depuis quelque temps, autour d'une notion que je reformule gaiment : l'intelligence. Bref, on en reparlera, je crois que ça me devient une notion centrale. Et qui débloque à peu près tout : niveau éthique, et même évaluation éthique contre jugement moral. Mais passons, pour le moment.
(O.K)

D - Je survole pas autant que tu veux bien le croire. Je peux juste pas me pencher sur tout. (...) Après, y a des trucs qui, pour toi, paraissent essentiels, et qui m'interpellent moins, tout simplement.
OK - Analyse qui renvoie précisément à ce que j'appelle de plus en plus l'intelligence. Que je reformule en termes qualitatifs, différentiels, et non plus quantitatifs, hiérarchiques, comme l'implique la coutume.
(O.K)

Et peut-être parce que j'ai tort, d'un certain point de vue, autre que le mien – autrement dit d'intelligence divergente. (...)
Quant à la notion d'intelligence, je pars en fait de son étymologie supposée, la fait rejoindre une métaphore deleuzienne, celles des lignes, de paquets de lignes composant chaque rapport au monde individuel, et peu à peu je découvre qu'elle est en puissance chez d'autres penseurs, évidemment, qu'elle affleure souvent, même ! mais sans jamais prendre, oser prendre ce nom. À ma connaissance. (Je crois qu'on est intimidée par sa traditionnelle connotation hiérarchique, dont il faudrait faire la peau.) C'est comme pour mon concept d'esthéthique : un peu partout on s'empêtre à parler d'esthétique en la liant à l'éthique ou au politique, attention c'est lié, blabla, ou à dire « le style c'est l'homme », etc., sans jamais aller « au bout » et passer, par exemple, par cette conceptualisation toute simple, certes un peu cavalière étymologiquement. Il y en a un, que j'ai découvert récemment : Paul Audi, qui introduit ce qu'il appelle la théorie esth/éthique. Wouaw. Bien vu. Mais je crois, a priori, sans vraiment la connaître, que sa notion ne recouvre pas tout à fait la mienne. Pas tout à fait la même intelligence, donc, mais tout naturellement.
(O.K.)

• D - (...) Maintenant, je peux pressentir lorsque quelque chose n'est pas à mon goût, mais pourrait le devenir. Une sorte d'avant-garde de mon existence...
OK - Alors oui : intelligence. Intelligence à soi-même, en l'occurrence. Un dépli de l'intelligence, comme je dis. Et c'est en trouvant cette expression qui me semblait la plus adéquate — à mon intuition —, que je me suis dit : mais merde! Leibniz par deleuze !... Que je ne connais pas. Et en effet, après rapide renseignement, je crois que ça peut se rejoindre, et coller. Mais a priori Leibniz parle plutôt d'âme, que d'intelligence. D'où ma mission, tu devines.
(O.K.)

... le vocabulaire en philosophie (...) implique tantôt l'invocation de mots nouveaux, tantôt la valorisation insolite de mots ordinaires... (G.D.)
si ce n'est leur détournement. (O.K.)

cf.  lueurologique
cf. dès lors : niet